Comment guérir du burn-out et éviter de replonger ?

S’épuiser au travail au point que sa santé physique et mentale en décline, cela arrive à de nombreuses personnes. Toutefois, il est tout à fait possible d’en sortir pour de bon sans prendre une tonne de médicaments : en consultant un psychologue du travail. Cet article résume ainsi les moyens d’en réchapper.

 

Les actions au travail

 

Des interventions collectives ont lieu sur le lieu de travail à travers les syndicats, la médecine du travail et l’inspection du travail. Le salarié, victime d’épuisement au travail, se voit prendre en charge individuellement.

 

Un accompagnement personnalisé des psychothérapeutes

Selon l’état et la gravité des symptômes du patient tels que l’irritabilité, l’anxiété, l’insuffisance de sommeil, les spécialistes peuvent lui accorder un arrêt maladie de deux à trois mois en guise de première aide burn out. Ils lui prescrivent généralement des traitements aux huiles essentielles pour lui apporter détente, des tisanes aux plantes médicinales. Certains vont même jusqu’à proposer des séances d’électrochocs afin de soigner le système nerveux des patients.

 

Cela dit, en parallèle, une écoute attentive et permanente du psychologue dédié et un accompagnement tant sur le plan professionnel que personnel permettent à tous les cas gravement atteints de remonter la pente. Ensemble, ils se réunissent dans le cadre de thérapies comportementales et cognitives.

 

Tout faire afin de ne pas replonger

 

Retourner au travail après avoir passé plusieurs mois au calme est toujours éprouvant pour un patient atteint de burn-out. Il se revoit plongé de nouveau dans ce cauchemar qu’il avait quitté, et craint peut-être que la situation avec les collègues n’empire, de ne plus être aussi compétent qu’avant son départ.

 

Et afin de ne pas trop brusquer l’employé et de l’aider à surmonter ses peurs et ce « retour à la normale », il est préférable de ne pas lui faire remplir les 8 heures de travail par jour habituelles, mais de lui accorder un temps partiel et d’augmenter la durée de travail progressivement sans parler du suivi médical non-stop.